Les fonds d’investissement font partie des stratégies les plus adoptées par les Français pour épargner. Dans cet article, nous expliquerons comment sont créé les fonds et quelle est leur mode de fonctionnement qui permet aux investisseurs qui ont choisi d’y placer leur argent de faire croître leur capital.
Qui peut créer un fonds d’investissement ?
La réponse est plus complexe qu’on pourrait l’imaginer. En effet, non seulement les banques et organismes de financement divers peuvent les créer, mais aussi des particuliers. Cependant, ils devront tous obtenir l’agrément de l’Autorité des Marchés Financiers (AMF), avant de pouvoir procéder à la recherche de personnes désirant investir dans ceux-ci. Certains fonds de placements en commun sont plus populaires que d’autres. En effet, des grands noms de la finance au niveau international, sont reconnus comme étant les spécialistes de ces fonds. On pense entre autres à BlackRock, Schroders, ou encore à Pinebridge Investment. Pour les découvrir et pour participer à ces derniers, on peut se rendre sur le site de Saxo où plus de 12 500 fonds sont disponibles.
Comment sont gérés ses fonds ?
Les fonds communs de placement, aussi connu sous le nom d’OPCVM (organisme de placement collectif en valeurs mobilières), sont dirigés et gérés par des professionnels du milieu de la finance. Ce sont des fonds en gestion active, ce qui veut dire que les actifs qui se trouvent à l’intérieur de ceux-ci peuvent être remplacés, s’ils ne performant pas à la hauteur des attentes des gestionnaires.
Ces derniers tiennent compte du niveau de risque du fonds. En effet, il est possible de choisir des fonds à risque élevé, dans l’espoir de faire croître son capital plus rapidement. Ou encore, on peut choisir un fonds ayant un plafond de risque très bas, mais qui devrait garantir des entrées à un rythme moins important. Évidemment, il est aussi possible que les fonds perdent de leur valeur, et ce à tout niveau de risques. Dans ce cas, chaque investisseur perd lui aussi une partie de ces avoirs, tout au moins temporairement. S’il ne décide pas de retirer son investissement de celui-ci, il pourra toujours espérer de récupérer les pertes.
Les ETF : une autre solution en bourse
Il existe d’autres fonds de placement cotés en bourse. Ceux-ci se nomment ETF (Exchange Trade Funds). Ces derniers fonctionnent différemment des OPCVM. On dit d’eux qu’ils ont une gestion passive. La raison est simple : les actifs qui sont à l’intérieur du fonds ne changent jamais. En effet, leur but n’est pas de tenter de maximiser les gains en changeant les actifs qu’ils contiennent. Ils suivent un indice, et ce, le plus à l’identique possible. Celui-ci est basé sur un sous-jacent, tout comme dans les fonds communs. Quelques-uns des plus connus sont le CAC 40, le secteur des nouvelles technologies, ou encore diverses matières premières, telles que le pétrole, l’or ou encore le blé. Cette gestion passive se reflète dans les frais de gestion. Pour un ETF, une personne qui y souscrit se verra charger des frais annuels qui tournent autour de 0,33 %. Dans le cas d’un OPCVM, ceux-ci se rapprocheront plus de 2 %.