Les gilets jaunes, la hantise des commerçants sur les avenues des Champs-Élysées

L’agressivité des casseurs demeure encore toute fraîche dans les mémoires des commerçants des Champs-Élysées qui craignent un retour de manifestation qui aboutira à des dégâts matériels et corporels. Les « gilets jaunes » deviennent en effet des petits terroristes aux yeux de ceux-ci. Rappelons en effet que près d’une trentaine de magasins ont été le théâtre d’actes de vandalisme le 24 novembre dernier. Victimes, mais non des martyres, les commerçants sont sur le qui-vive, mais ils font entendre qu’ils ne se laisseront pas faire pour la prochaine manifestation…

Les commerçants expriment leurs craintes

Comme à l’accoutumée, les gilets jaunes se rassemblent chaque samedi sur les Champs-Élysées pour exprimer leurs protestations et revendiquer leurs droits. Cela ne plait pas à tous les Français, en particulier les commerçants de cette avenue, dont la plupart d’entre eux ont vu leurs boutiques saccagées par ces manifestants. Pour Lionel Guglieri, dont la négoce est situé au cœur de la place des manifestants se demande même s’il doit fermer tous les samedis pour ne pas être victime de pillage. Pire encore, il s’imagine déjà à fermer boutique si ces manifestants dépassent les bornes.

Une phobie compréhensible

Toutes ces appréhensions qui règnent autour des commerces des Champs-Élysées est tout de même compréhensible si l’on fait une rétrospective de ce qui s’est passé dernièrement. En outre, près d’une trentaine de commerces ont subi d’atroces actes d’arrogances et d’euphories, avec des casses, de destructions matérielles et des préjudices corporels. C’est surtout le restaurant-terrasse de l’hôtel Marriott qui été le plus affecté. Rien n’a pu être récupéré, l’établissement comme tous les biens matériels. Si le bilan a été lourd et sachant que cet évènement a débouché par le placement en garde à vue d’une centaine de personnes, ces négoces pourraient-elles craindre des possibilités de représailles ?